Le petit, c'est évidemment Claude Couderc, dans la période étrange de la fin d'enfance.

Issu d'une famille nombreuse et, comme on dit aujourd'hui défavorisée, cet enfant monté en graine, un peu voyou, mais toujours honnête et sensible, découvre l'amitié, l'amour, se cogne aux difficultés de la vie avec un bel enthousiasme, parfois tinté de mélancolie.

Ce récit précède "le mal d'enfance" où il quitte la merveilleuse provence pour Paris, où il vivra chez sa soeur adulée.

J'aime bien ces jeunes héros. Un peu la Viou d'Henri Troyat, qui croque la vie comme une pomme amère, un peu le petit Marcel Pagnol, pour la garrigue, les cigales...

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