Yasmina Khadra choisit l'univers du polar pour vomir sa bile sur le terrorisme algérien des années 90.
L'intrigue policière étant un prétexte, elle est mince comme du papier à cigarette. L'auteur s'en prend à ses boucs émissaires favoris : les héros de la Révolution qui se sont enrichis sur le dos du Peuple.
Dans l'univers noir de Khadra, la corruption est la colonne vertébrale de l'économie algérienne, la ville tombe en ruine, le peuple est malheureux, pauvre et terrorisé.
Le ton aigre et la propension des personnages à parler en images et métaphores sont un peu pénible.
J'avais eu un sentiment mitigé en lisant 'la part du mort', cette fois-ci, je suis plus sûr de moi : je n'aime pas.
Les nains sont les derniers à recevoir les tuiles sur la tête et les premiers à se rendre compte quand la marée monte. En conséquence, ce qu'ils perdent en hauteur, ils le récupèrent en perspective.
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