Henry Chinaski, assis dans un bar quelconque, sirote un whisky tout en pensant à son prochain job.
C'est sa vie. La solitude des chambres d'hotels, la misère humaine a se retrouver saoul, l'anti-conformisme de la société qui place le travail au centre de tout. Bukowski est là, et il n'en a rien à foutre. Les courses et l'écriture. Voilà quelque chose d'interessant. On le suit. Echecs après echecs, boulot apres boulot. On est fasciné par le personnage. Cette
detresse, cette auto-derision, ce nihilisme. Ce magnetisme dans l'horreur du quotidien et dans le miasme des petites gens.
Bukowski c'est direct, parlé. Et sa propre mediocrité, avec tant de tristesse dans sa plume, que ca en devient passionant. Y'a cette repulsion / attraction que ressent le lecteur qui parseme son oeuvre.
C'est tantôt drole, tantôt glauque, mais ca atteint toujours son but. Ses emotions ne se lisent pas, elle se ressentent directement avec les mots.
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