L'histoire qui se démêle dans cet album est parmi les plus éthérées - dans les tons, dans les séquences, dans l'atmosphère que Bilal réussit à créer. L'« histoire », si on peut la définir comme telle, se déroule presque en globalité sur une mer brumeuse, grise, morte comme presque une fin des temps, aux frontières d'un espace méconnaissable.
L'atmosphère est apocalyptique, même s’ils semblent évidents que les restants de technologies sont plus qu’avancées et encore utilisées. Les personnages, guerriers, militaires, rien que peut-être les survivants à quelques conflits féroces et, sans doute, à de bizarres expériences génétiques, se cherchent, se poursuivent et s’affrontent, ou se retrouvent ennemis ou alliés, à tour de rôle … avec les mots de l'auteur, pour introduire la série des 350 dessins. Ces personnages sont intéressants mais décrits trop brièvement, dommage que ça ne soit qu’un one shot, l’aventure aurait mérité d’être continuée
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