Ce livre suit la trajectoire d'une mère et de sa fille. La mère est une féministe de la première heure, confrontée à la vieillesse. Quant à sa fille, elle mène une relation à trois à long terme, se partageant entre un mari et un amant.

Le lien entre les deux histoires? Je ne l'ai pas vu, mis à part le lien familial.

Ce n'est pas la seule chose qui m'ait déçu dans ce roman d'ailleurs. Je l'ai trouvé un peu à l'eau de rose, avec une relation mère-fille idéale, une relation sœur-sœur idéale, une passion fulgurante entre Marion et son amant qui dure pendant vingt ans, un mari suffisamment ouvert pour l'accepter... Bref, je n'y ai pas cru.

Et puis le féminisme pur et dur, ce n'est pas ma tasse de thé... Certes, le droit à la contraception, au vote, au travail me paraissent essentiels et je serais prête à me battre pour. Mais de là à s'accrocher au féminisme et à critiquer les talons aiguilles ou les jouets pour enfants... Je ne vois aucun intérêt. Si je suis bien d'accord pour lutter contre les inégalités, pourquoi vouloir gommer les différences?

Normalement ma mère (qui m'a prêté ce livre) cerne plutôt bien mes goûts, mais là elle est tombée à côté. Je suppose qu'elle a été plus touchée que moi par les aspects de ce livre touchant à la vieillesse.

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