[L'infortunée | Wesley Stace, Philippe Giraudon (Traducteur)]
Description bien terrible de la famille, comme on peut aimer ça. Avec leurs secrets leurs trucs glauques, leur autorité, leur lutte de pouvoir...
L'histoire de Rose, l'homme-femme, est intéressante (j'aurais préféré qu'on s'intéresse plus au père jusqu'au bout mais bon...).
Mais j'ai trouvé dommage cette grosse ellipse sur son périple à travers le monde...
J'ai regretté, non par un souci de voyeurisme (enfin jcrois pas), mais parce que je trouve que c'est tout ce voyage qui aide Rose a accepté d'être sauvé des eaux, et à trouver tant de réconfort dans l'étreinte de son ami d'enfance...
Là, on se dit : ouais bon d'accord, allez zou, il va mieux, il accepte de reprendre goût à la vie. Avec toutes ces contradictions.
Je pense que cette force est dûe aux expériences que l'on ne nous raconte pas. ça m'a frustrée.
Stace aurait dû retirer quelques pages et ce livre serait très bien passé.
La fin fait du boudin.
En tout cas, un livre qui pourrait plaire à quelques personnes parce qu'il y a pas mal de chouettes pages sur une bibliothèque, et sur l'amour du livre, de la lecture.
Et Wesley Stace arrive bien à poser l'ambiance de la vieille demeure château, avec couloirs partout, des gens qui s'affairent à faire on ne sait quoi, des fantômes, des maisons de poupée, des mystères.
Globalement un bon moment.
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