Un recueil de nouvelles que j'ai eu beaucoup de mal à lire.
Un certain effet comique vient des conséquences tirées avec beaucoup de logique d'un postulat absurde (Par exemple : avant le big-bang, l'univers était réduit à un point, il n'y avait donc pas de poussière, et la femme de ménage, n'ayant rien à faire, passait son temps à papoter...). Mais ce procédé répétitif devient rapidement lassant.
Toutefois j'ai apprécié la nouvelle "sans les couleurs" pour son côté poétique (une citation : dans un monde indistinct et sans couleur "je vis comme un éclair incolore qui courait très vite ... : deux lueurs vives accouplées qui apparaissaient et disparaissaient d'un coup ; je ne m'étais pas encore rendu compte de ce que c'était que, déjà amoureux, je courais à la poursuite des yeux de Ayl.") et j'y ai retrouvé un avatar du mythe d'Orphée et Eurydice.
Je viens de le relire (en mars 2010), par petites tranches et à haute voix. Je l'ai davantage apprécié, mais je trouve que si l'idée de base de chaque nouvelle est excellente et que le début en est très drôle, les nouvelles sont trop longues.
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