J'aime bien Pelt, il m'est sympathique.
J'ai plein de trucs qui ne me conviennent pas dans ce qu'il croit, dans ce qu'il dit, mais c'est un "doux", qui a des convictions profondes, et qui les assume. Et au final on se rejoint pas mal, lui et moi. C'est peut-être pour ça que j'aime bien.
La première partie de ce livre, ma foi, j'ai trouvé assez identique à "ma plus belle histoire des plantes" : descriptif de l'évolution selon Darwin (bien que ce coup-ci j'ai trouvé Pelt critique face à Darwin, bien que fervent darwiniste, et du coup ça me semble plus honnête : enfin on arrête de faire du darwinisme une science et on prend conscience que c'est une croyance basée sur des faits scientifiques. Il le reconnait enfin, et c'est pas si mal), exemples de végétaux qui s'adaptent pour survivre, bref, le même bouquin mais avec d'autres exemples. Dans la seconde partie - qui m'a plus intéressé - Pelt nous parle de la société, de son évolution, et amène une critique de la lecture darwiniste de l'évolution de nos sociétés humaines. C'est chouette. De plus, il défend la raison du plus faible. C'est bien aussi. De là à commencer de croire que le plus faible survivra et que les dinosaures économiques périrons, là, faut quand-même pas pousser le bouchon, même si ça fait du bien d'y croire... Ceci dit, si les dinosaures ne disparaissent pas, nous y passerons tous. Seule la nature restera, car elle, elle sait se débrouiller sans l'homme, ce qui n'est pas réciproque.
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