A quinze ans, François Seurel habite dans l'école où son père est instituteur. Sa tranquille vie d'adolescent va être bousculée par l'arrivée dans le domicile familial d'Augustin Meaulnes, un nouveau compagnon à la personnalité mystérieuse qui le fascine et devient son ami inséparable. Ils partagent ensemble leur temps, leurs rêves, leurs secrets... Meaulnes disparaît un jour et ne réapparaît que trois jours plus tard, sans justification ni explication sur son escapade. François, intrigué par l'attitude de son ami, lui demande des explications : parti en calèche, Augustin Meaulnes s'est perdu. Après avoir erré quelques temps, il a aperçu un mystérieux domaine où se préparait une fête de fiançailles à laquelle on l'a convié. Là, il a rencontré une jeune fille, Yvonne, dont il est tombé éperdument amoureux et qu'il n'aura de cesse de retrouver...
Le Grand Meaulnes est un roman en grande partie autobiographique, mais il s'agit aussi d'un conte entre merveilleux et romanesque : il est empreint de fiction poétique, d'une nostalgie qui ressuscite les rêves de l'adolescence et traduit la quête d'un amour impossible. Augustin Meaulnes personnifie l'idéal romantique de par son héroïsme et il représente la recherche du monde mystérieux et inaccessible entre l'enfance et l'âge adulte. Car
Le Grand Meaulnes est d'abord un espace de rêve : on est transporté dans un monde qui paraît à la fois réel et à la fois imaginaire, on se demande, longtemps encore après la lecture, si Meaulnes a réellement rencontré Yvonne ou si le jeune homme n'a pas tout simplement rêvé.
La désorientation spatio-temporelle qui baigne le roman, si elle ajoute à la féerie et à la dimension onirique du récit, donne au livre un climat étrange, indécis et assez déroutant, auquel je n'ai pas adhéré.
le cri du lézard
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