« La vague » est le récit d’une expérience réelle que mena le professeur d’histoire d’un lycée américain dans les années 70. Cette expérience fait suite au visionnage par ses élèves d’un documentaire sur les camps de concentration, et motivée par leur incompréhension face au silence, voire la coopération du peuple allemand. Afin de leur démontrer que rares sont ceux qui peuvent se targuer de conserver leur libre arbitre en toute circonstance, il instaure des règles disciplinaires de plus en plus strictes, et un mouvement se crée : La Vague, dont l’ampleur et l’implication des membres dépasse rapidement ce à quoi s’attendait le professeur.
D’un point de vue littéraire, ce roman ne m’a pas apporté grand-chose. Il est écrit très simplement, sans originalité ni qualité particulière.De même, j’ai été déçue par la rapidité et la superficialité avec lesquelles le sujet est traité. J’attendais une analyse plus approfondie de cette expérience, notamment concernant les mécanismes qui poussent les peuples à faire taire leur conscience, et ceux qui en amènent certains à basculer dans la haine et la violence vis-à-vis de leurs semblables. D’autant que ce qu’il est intéressant de constater, à l’issue de ladite expérience, c’est qu’il n’est pas indispensable de vivre dans des conditions socio économiques difficiles pour se laisser influencer par l’endoctrinement. Serait-ce tout simplement une des composantes de la nature humaine ?
A lire éventuellement lorsque l’on a besoin de se rappeler qu’il faut toujours rester vigilant face à l’autoritarisme, et à la trop grande influence dont paraissent bénéficier certains leaders…
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