Nous sommes le 16 mai 1164 et Héloïse se meurt. Pendant sa longue agonie, Héloïse se remémore ce qui fut l’essence même de sa vie, c'est-à-dire sa rencontre avec Pierre ABELARD et cet amour incandescent qui en naîtra et l’a brûlera de passion toute sa vie. C’est donc par la seule pensée d’Héloïse que nous découvrons leur passion, leurs souffrances, leurs séparations ce qui laisse entrevoir qu’un seul prisme de cette passionnée mais tragique histoire d’amour. Je vous avoue que si je comprends la souffrance d’Héloïse pendant toutes les années après son acceptation d’enfermement dans un couvent, je n’ai pas réussi à accepter le fait qu’elle agisse ainsi pour l’amour d’Abélard. Cette femme très érudite pour son époque qui à l’âge de 20 ans s’enferme pour toujours dans une charge ecclésiastique qu’elle ne porte pas en elle, m’a fortement contrarié. J’ai eu du mal également à cerner la personnalité d’Abélard et à comprendre pourquoi il a demandé à Héloïse un tel sacrifice. Je dois admettre également qu’à la fin, j’ai un peu décroché car je commençais à trouver le temps long ! C’est avec ce roman que j’avais découvert l’histoire d’Héloïse et Abélard lorsque j’étais jeune et à l’époque je n’avais pas ressenti cette histoire de la même manière. Je n’y avais vu qu’un amour exaltée et transfigurée ; je devais être beaucoup plus une passionnée de l’Amour à ce moment là. La vie vous apprend quelque peu la modération, je ne saurais dire si c’est un bien ou un mal !
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