Voici un exemple caractéristique d'un sous-genre du manga japonais : l'histoire documentaire. Glénat le range dans les "Seinen". On peut tomber sur des histoires de boulangerie, de cuisine, de biologie, de sport... Le cas présent aborde l'oenologie, un peu de la même manière que "Sommelier" et c'est essentiellement de vin qu'il est question, de très grands vins, du genre inabordable pour nos bourses. Pour les débutants, on découvre l'importance des terroirs, des cépages, et puis la valeur qualitative des différents critères d'appréciation (couleur, parfum, arôme...) Les descriptions sur l'appréciation des bonnes bouteilles, des sensations montrent qu'il y a une passion indéniable des auteurs pour ce qui est beaucoup plus qu'un produit alimentaire.
La force "didactique" des
seinen est d'apprendre "à son insu" en suivant une histoire à suspens (voir aussi
"Survivant",
"Yakitate Ja-Pan"), et on retrouve le même procédé ici. Mais à force d'en lire, je regrette d'en être blasé : je m'aperçois que l'histoire est complètement bidon, mièvre.
J'aimerais bien voir ce qu'en penseraient des passionnés de vin...
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