Dans l'air inerte d'une nuit d'été, un vieil homme entend - ou croit entendre - le grondement de la terre, lui seul semble le percevoir comme la révélation de sa mort prochaine.
Le style de Kawabata s'apparente aux peintures d'Extrême-Orient où la trajectoire d'une ligne courbe arrive à recréer la profondeur d'un paysage. Avec Le Grondement de la Montagne, l'auteur confronte son personnage hanté par la vieillesse, la mort, le rêve impossible d'un érotisme lumineux, aux grands moments de sa vie, à ses déception, ses échecs, l'écoulement des saisons ou la beauté éphémère d'un cerisier en fleur par un matin d'hiver (4ème de couverture).
C'est léger, transparent, raffiné. Je découvre l'écriture japonaise qui me laisse un agréable sentiment de sérénité.
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