[La Complainte des Landes perdues. T. 2, Blackmore | Rosinski, Dufaux]
Le démon est protéiforme et Blackmore en est un avatar. Il cherche à mélanger son sang maudit à celui de Lady O’Mara, mère de Sioban et veuve de Wulff le Loup blanc, en s’accouplant diaboliquement afin d’engendrer un monstre à visage humain. « L’amour est au cœur du mal » et Bedlam, le mage noir hydrocéphale, est lié par les liens du sang aux Sudenne dont Sioban est issue. La bataille de Nyr Lynch risque de se rejouer mais Bedlam est inquiet. Sioban est une pièce maîtresse sur l’échiquier du bien et du mal. Les augures annoncent que « le jour où les arbres de vérité refleuriront, ce qui est mort… revivra… ». La lutte pourra reprendre contre l’usurpateur. Justement, ça tombe bien car les arbres de vérité viennent de refleurir ! L’armée des morts va se ranger sous la bannière de Sioban. La bataille va faire rage, par terre et par mer. Du sang, des larmes et le sourire face aux facéties du ouki ! Puisque la recette est bonne, les auteurs en usent. Le 2e tome de La complainte des landes perdues est plus sombre que le 1er volume, plus remuant aussi. L’histoire aurait pu se clore sur un diptyque puisqu’à la fin du conte, tout rentre dans l’ordre, en apparence seulement.
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