[La Guerre littéraire : Critique au bord de la crise de nerfs | Didier Jacob]

Didier Jacob tire à vue sur les fausses gloires du milieu littéraire. "La guerre littéraire" est une petite compilation de ses interventions de son blog du Nouvel Obs. Donc pour ceux qui connaissent rien de nouveau sinon le plaisir de relire, pour les autres (dont moi) , une jubilation de voir la descente en flammes de tous ces boursouflés qui monopolisent les praticables de Carrefour ou d'Auchan. J'ai franchement ri à la dissécation de la prose de notre ancien premier ministre Villepin, celui qui se pique de poèsie, car , entre redondances lapalissades et truismes divers ,notre flamboyant se retrouve dépouillé du vernis de "l'homme de lettres" qu'il aurait tant voulu être, a l'instar d'un Saint-John Perse par exemple !
Sinon les cibles préférées de Didier Jacob les internautes de l 'Agora peuvent les deviner : Angot,Beigbeider,Sollers BHL (Ah BHL ! )...et d'autres...Bien sûr c'est un peu facile de tirer sur ces figures incontournables mais qu' est ce que cela fait plaisir !
Jacob n'actionne jamais la machine à haines, son style virtuose se contente de fiel de premier choix et c'est bien suffisant pour "se faire" LA Angot avec son rappeur de jules ! et puis qui, ici, dans l'Agora peut jurer qu'il n'a jamais ouvert un ouvrages de ces "people writers" ? bon, sûrement pas moi !

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Rien à ajouter Swann d'autant que parmi tous ces abonnés du succès facile il y a de bons écrivains. Je pense, comme ça, à Claude Michelet dont j'avais aimé "L'appel des engoulevents". Bon j'ai plus de mal avec un opus de Paul Loup Sulitzer, non qu'il ne me fasse pas passer un bon moment, mais quand je pense à tous ces chef-d'oeuvres que je n'ai pas encore lu