Le plaisir que j'ai eu à entamer ce grand classique s'est hélas vite dissipé. Cette histoire empreinte d'un gothisme (faiblement) flamboyant est certes intrigante et je tenais à aller jusqu'au bout de cette lecture mais je n'ai pu le faire qu'en sautant une grand nombre de pages où l'auteur se laisse aller à des avalanches de phrases insipides et largement redondantes. Etaiit-il payé à la ligne ? C'est l'impression que cela m'a donné en tout cas. Et là où un Maupassant me ravit par ses fines analyses psychologiques, Balzac, ici, m'a profondément ennuyé avec des poncifs sur l'amour, la jeunesse et la peur de vieillir. Ce Raphaël - le héros du livre- m'a paru très très conventionnel dans ses désirs comme dans ses (quelques) actes et aucun personnage n'est venu - à mes yeux - rehausser ce tableau, en tout cas pas cette Foedora, très prévisible elle aussi dans le genre "éternel féminin inaccessible".
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