Un dialogue vraiment réjouissant, peut-être parce qu’il garde le côté vivant du dialogue, sans morceler le raisonnement, puisque les passages « dissertatifs » sont nombreux. C’est peut-être aussi l’enjeu de prime abord terre-à-terre de savoir s’il vaut mieux avoir une relation amoureuse avec quelqu’un amoureux de soi ou au contraire parfaitement froid qui peut intéresser la béotienne que je reste malgré tout, mais l’élévation du débat ne m’a exceptionnellement pas vu décrocher. Peut-être dois-je ce changement au roman Madame Socrate, de Messadier, qui a comme « repulpé » le personnage de Socrate et son entourage à mes yeux ? Je ne pouvais m’empêcher, en effet, en examinant les théories exposées par Socrate, de les mettre en lumière à la thèse de Messadier, qui pensait que c’était l’amour pour Alcibiade qui avait fondé ses idées sur l’amour, la beauté et même la divinité.
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