Ce petit livre se présente comme étant un traité sur l'art de la caresse, un hymne au désir et au plaisir révélés par la main de l'homme explorant le corps féminin... Hélas ! Un récit décousu, une écriture ampoulée, empesée et alambiquée, un style bouffi d'envolées pseudo-poético-lyriques rendent la chose illisible et même risible. Démonstration par l'exemple :
« En présence de cette main d'homme, une peau - de femme, le plus souvent. Laquelle, bien plus que nous, exerce son sens du toucher. Que ce soit par nécessité ou par goût, elle sait d'expérience la mansuétude de la farine, le fourmillement de la semoule, la rugosité tempérée de l'avocat que l'on prend, puis, fendu, son onctuosité figée. » Haaa ! La mansuétude de la farine !!!
Le tout m'a laissé totalement froide et indifférente : le comble pour un récit érotique !
Conclusion : le poético-lyrique tue l'érotisme mais accentue le comique...
le cri du lézard
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