la jeune fille vit dans la baie, seule avec sa grand-mère aveugle. Elle a appris a tirer parti de son environnement, ramasse le bois échoué, les algues, ramasse les coquillages. Cela fait longtemps qu'il n'y a plus ni sucre, ni thé, ni beurre dans la maison. Lorsque sa grand-mère meurt, elle choisit de partir en suivant un vol de corneilles. Elle croisera un couple avare qui sous prétexte de l'abriter essaiera de la voler, un homme en deuil qui lui confie son enfant, une femme battue qui fuit son mari. la jeune fille a la tête sur les épaules, bien qu'apparemment elle n'ai fréquenté que sa grand-mère, celle-ci a été suffisamment sage pour lui donner quelques règles de vie en société. La Fille Corneille est courageuse, ne rechigne pas à la tâche, elle aide autant qu'elle peut mais ne se laisse pas pour autant berner par ceux qui voudrait abuser de sa naïveté. C'est ainsi qu'elle parviendra a recréer autour d'elle, une communauté solidaire qui ira s'installer dans la Baie aux Corneilles.
Une série en 4 volumes qui raconte l'histoire de la communauté en s'appuyant à chaque tome sur un personnage particulier peut ou prou au moment où il arrive à l'adolescence, s'interroge quant à sa place dans la communauté et commence à prendre ses propres décisions. Il n'y a ni date ni lieu cité mais on se situe sans doute au 19e siècle dans une campagne très éloignée de la ville. Aussi, en racontant la vie de la communauté, le récit est réaliste et insiste beaucoup sur les modes de subsistance : la communauté doit être capable de subvenir à tous ses besoins (nourriture, meuble, vêtement, chauffage) ou dégager suffisamment de surplus pour pouvoir aller les échanger au village voisin.
L'écriture est limpide, la lecture rapide, les émotions contenus. Quatre beaux romans initiatiques.

A partir de 9-10 ans.

J'ajouterai, sur une note tout à fait personnelle que cela m'a un peu rappelé la vie d'Heidi auprès de son grand-père. Une histoire d'ambiance peut être et aussi sans doute le mode de vie. toutefois j'ai lu Heidi il y a très longtemps, donc mieux vaut ne pas tirer de se parallélisme tout à fait subjectif des conclusion négatives quant au style ou à l'histoire des Enfants de la baie aux Corneilles.

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