La lecture de ce livre est une incroyable expérience, pénible ; il est terriblement dense, riche par son contenu même s’il fait moins de 200 pages. Les images qui évoquent l'écriture de Pynchon, les couleurs, la musique de l'Amérique des années 60.

Surtout ne vous arrêtez pas, ne vous découragez pas, impossible de comprendre tout ce qu'il écrit , derrière l'histoire apparemment simple d'Oedipa, plusieurs niveaux de lecture sont possibles, et il est stupéfiant de constater la véracité de beaucoup de choses qu’il écrit a seulement 26 ans et, qui plus est, avec 40 ans d’avance, Pynchon avait compris que la communication, avec ses moyens, aurait été au centre des appétits capitalistes.

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Je l'ai commencé il y a quelque temps, et l'avait effectivement mis de côté car j'avais vraiment du mal à y rentrer. Ta critique m'incite à retourner faire une incursion dans le monde étrange de Thomas Pynchon..

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer, ça semble être la devise de Pynchon, et qu’à ce titre, il est bigrement désorientant.
Dans ses livres, les choses apparemment réelles se révèlent inventées de toute pièce, mais après tu découvres que les choses qui semblent absolument folles, comme tirées du chapeau d’un prestidigitateur de la narration, sont vraies.