Un début où BEE (auteur, héros et narrateur) utilise effectivement le genre autofiction, en retraçant les débuts de sa carrière, sans modestie mais aussi sans concessions, d’une manière à la fois objective et plutôt critique. Puis on passe vite à une fiction échevelée et fantastique.
Devenu époux et père, installé dans une riche banlieue, il nous décrit une société où les enfants sont élevés et éduqués à l’aide d’ une camisole chimique, où l’angoisse des parents est également canalisée par des batteries de pilules et où « l’américan way of life » de ces personnes riches, célèbres tourne inexorablement vers la paranoïa.
Puis tout bascule : apparitions, hallucinations, démons, fantômes, maison mouvante, jouets diaboliques, nombres magiques, etc…., enfin toute la panoplie et les codes d’un fantastique « pastichant » Stephen King.
Je n’en dirais pas plus.
Je n’ai surtout pas essayé de démêler le vrais du faux, de trouver et démonter les clefs (s’il y en a). J’ai lu le roman quasiment d’une traite C’est brillant, c’est flippant, souvent drôle et toujours angoissant.
Quelques fois même émouvant !
« Et l'on demeure frappé, le livre refermé, par la lucidité du regard que l'auteur porte sur lui-même, avec un sens féroce de l'autodérision. Dans ce dépouillement-là réside sans doute le meilleur de ce texte outrageusement sincère »
Je suis tout à fait d’accord.
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