[La vie enfantine de la tarentule noire, par la tarentule noire | Kathy Acker]
Kathy Acker utilise dans ce récit d'autres récits (des textes de Yeats, de Leduc, de Sade...), les remanie, les adapte à son propre récit (plus ou moins autobiographique).
Ce n'est pas un roman. Ce sont des pensées, des petits évènements rapportés. toujours vus à travers les yeux d'un(e) narrateur(rice).
Et toujours avec des fils conducteurs récurrents : la nymphomanie comme expression de ses sentiments, comme moyen de se sentir vivre et proche de l'autre, comme seule solution pour briser la solitude et l'angoisse de l'incompréhension.
L'écriture et le cloisonnement qui l'accompagne.
La rébellion contre la famille, et le carcan bourgeois que celle-ci impose (Kathy Acker refusant obstinément d'épouser "l'homme qu'il faut", préférant être déshéritée et se prostituer pour vivre plutôt que de céder au chantage du confort petit bourgeois.
L'idée est bonne, et le style de Katchy Acker est toujours aussi fort, et plein de phrases percutantes. Mais, ça tourne vraiment en rond... c'est extrêmement répétitif, et ça manque un peu de "peps". Un livre à lire de temps en temps on l'attrape, on lit quelques pages, et on le laisse dans un coin pendant plusieurs semaines. D'une traite, il lasse.
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