Je ne suis pas très branché "moines mystiques". Donc j'ai eu une sorte de déclin d'intérêt au fur et à mesure que j'avançais dans mes pages.
Et puis je ne suis pas très "catholique", donc j'ai eu une baisse de régime quand il abordait les vertus du culte des saints, etc.
Donc, j'ai eu quelques freins. D'autant que l'auteur a une approche plutôt doloriste de la vie chrétienne (on n'est pas loin du "souffre-moi, ça me fait du bien").
Mais cet ouvrage a l'avantage de présenter la foi comme un vrai défi : je laisse de côté ce qui m'attire dans ce monde et qui m'empiège (quoi, vous ne connaissez pas ce mot?). Et quand on considère notre vie moderne, on voit bien et on sait bien qu'en dehors d'entasser toujours plus d'objets qui nous sont inutiles (mais on s'évertue à leur toruver une utilité, au point où on veut les améliorer, les remplacer, etc) nous n'avons plus du tout aucune vie intérieure - ou en tout cas celle, riche à souhait, que l'on pourrait avoir. Croire que parce qu'on prie ou qu'on médite 5 minutes par jour (même 15!) fait de nous des êtres spirituels est un leurre!
Voilà un livre qui m'a excité, au moins jusqu'à la moitié, à vivre plus intensément ces choses.
Et c'est déjà pas mal!

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J'ai toujours pensé que ce livre reflétait plutôt les tendances chrétiennes catholiques du XIXe siècle (mais peut-être cela dépend-il de la traduction). J'en possède un exemplaire qui était un livre de chevet d'une de mes arrière-grand-mères (et j'ai 59 ans !). Pour ma part je n'ai jamais réussi à passer une ou deux pages, la vision doloriste de la religion m'ayant toujours paru un contre-sens.
Bravo d'avoir réussi à le lire et merci de ta note.