"...la mondialisation est la plus achevée des idéologies totalitaires. (...) La globalisation néolibérale conduit à l'uniformisation de l'économie, de la culture; c'est un seul modèle social, une seule organisation administrative et politique, un seul modèle territorial."
"Alors que l'ouverture au monde constitue une opportunité d'échanges, de développement et de coopérations, nous vivons la montée des inégalités et des ségrégations, la mise à mal des principes d'égalité et de solidarité."
"...aucune mondialisation viable n'est possible dans un apartheid social et économique mondial où la fortune des 358 personnes les plus riches est égale au revenu des deux milliards trois cent millions d'habitants les plus pauvres."
En réponse aux paradoxes et aberrations d'une économie dénaturée, Attac propose quelques pistes, tout en évitant judicieusement les clichés utopiques:
"Il ne suffit cependant pas de proposer une voie anti-capitaliste pour garantir une meilleur créativité. Les échecs du socialisme étatique et, au premier rang, du système communiste l'ont amplement démontré. Car le capitalisme a au moins pour lui de savoir jouer de deux ressorts majeurs: il sait faire une grande place au désir et à l'imaginaire, d'une part, aux processus d'auto-régulation issus du marché, d'autre part. (...) Il est en effet plus près de la nature psychique humaine (...) que la plupart des utopies (...)
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre