Le 17 octobre 1960 à 11 h 45 du matin, la DS présidentielle fut prise sous le feu d’une mitrailleuse lourde dissimulée dans un camion à la Croix de Berny. Le Général décéda quelques instants plus tard sur ces dernières paroles : « On aurait dû passer par le Petit-Clamart. Quelle chienlit…». De Gaulle mort, pas de putsch des généraux, pas d’OAS, pas d’accords d’Evian, pas de référendum, et Alger reste française. De nos jours, à Alger, l’obsession d’un collectionneur de disques pour une pièce rare des années soixante le conduit à soulever un coin du voile qui occulte les mystères de cette guerre et de ses prolongements… Un roman polyphonique et jubilatoire sur lequel souffle le vent de l’histoire.