Mei-Li quitte tout pour rejoindre sa fille, Bai-Lan, et ses petits-enfants. Le gendre ? Envoyé en camp de rééducation par le régime maoïste. Ensemble, les deux femmes affrontent la misère et les persécutions. Cuisinière hors pair, conteuse de talent, Mei-Li ramène la joie dans cette famille brisée. Sa méthode : infusions au gingembre, cueillette de plantes. Cela touche infiniment. Comme touche, loin de ces tumultes, cette manière de raconter la vie la plus humble, ses joies les plus modestes. Elle fait le charme du livre.