Ce qui n’intéressait pas Freud est un fascinant voyage aux confins de la médecine, de la psychologie et de la spiritualité. Il nous offre une réflexion appuyée sur les données scientifiques les plus récentes pour éclaircir l’un des mystères les plus anciens : comment apparaît la conscience chez l’être humain ? Et il nous rappelle que cet outil aux pouvoirs créatifs presque sans limites est aussi notre principale arme pour accomplir pleinement notre destin humain. Depuis son plus jeune âge, le docteur Philippe Presles, médecin, éthicien, économiste, a été fasciné par le phénomène de l’apparition de la conscience. A force d’études, d’observations, de lectures, il en est venu à identifier ce « saut » qui se produit chez l’enfant autour de l’âge de cinq ans, le passage d’un monde de pures sensations à celui d’une narration personnelle reliant passé et futur, l’apparition de la peur de la mort et des questions fondamentales du sens de l’existence. Son livre est une exploration au triple sens du terme : observation de l’apparition du saut, tant dans l’enfance que dans l’histoire de l’humanité ; enquête sur les états extrêmes de conscience, à travers des rencontres ou des témoignages de personnalités exceptionnelles ; réflexion philosophique, morale, pratique pour nous aider à utiliser ces découvertes afin de devenir les « acteurs de notre propre vie ». Dans la foulée des travaux de Mihaly Csikszentmilhalyi et d’Erich Fromm, d’une densité de contenu qui n’est jamais pesante, avec son écriture limpide, Ce qui n’intéressait pas Freud est un de ces livres rares qui nous montrent que les « grands sujets » ont besoin de spécialistes ou d’experts qui soient aussi des humanistes informés. |