Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera, avait averti Alain Peyrefitte... La Chine s'est levée, et elle a endormi le reste du monde. Elle a pris un essor phénoménal en quelques années, assumant sans complexe une expansion internationale qui en fait un prédateur irrésistible. Aux mains du PCC, le pays de Confucius ne se contente plus d'être l'atelier du monde, ni même son laboratoire. Il est devenu le Vampire du Milieu. La Chine aspire à elle toutes les richesses, non seulement le travail et les sociétés à fort potentiel technologique, mais aussi les ressources énergétiques, les matières premières et même les terres agricoles. Pour succéder bientôt aux Etats-Unis à la tête de la planète, sa diplomatie est avant tout économique. La Chine entend vaincre sans combattre. Ses armes? Ce ne sont pas forcément des fusées et des missiles, mais d'abord une main-d'oeuvre sous-payée, une monnaie dévaluée, le doux commerce de ses produits low cost; des centaines d'instituts Confucius, des médias sous influence; et une diaspora de dizaines de millions de Chinois d'origine, très encadrée, qui défend ses intérêts sur tous les continents. Cerise sur le gâteau, elle peut compter sur la couardise des idiots utiles qui, à Paris, à Londres ou à Washington, s'agenouillent devant le nouveau maître du monde. Pour la première fois, le grand puzzle de l'ambition chinoise est reconstitué. Exemples et chiffres à l'appui, Philippe Cohen et Luc Richard racontent comment le régime chinois nous dicte sa loi. |