À une semaine de la retraite - « jour de la montre en or » -, Rebus ne se résigne pas à partir sans avoir réglé certains comptes. Surtout avec Big Ger Cafferty, le caïd d’Edimbourg lié avec le pouvoir politique et la haute finance, et qu’il n’est toujours pas parvenu à faire tomber. Le meurtre d’un poète russe dissident offre à Rebus sa dernière occasion d’y parvenir. Pour ses supérieurs, il ne s’agit que d’une agression banale qui a mal tourné. Vu les indices, c’est peu probable… Ayant mis au jour des liens entre une délégation d’hommes d’affaires russes, un député nationaliste du Parlement écossais, une banque puissante qui a le vent en poupe et… Cafferty, Rebus croit tenir sa vengeance. Une dernière fois, il œuvre dans son coin en dépit des instructions, réussit à se faire mettre à pied trois jours avant la retraite, et dénoue avec son flair inimitable les fils tordus du piège qu’on lui tend. Dans la guerre de fond séculaire entre le vice et la vertu, il semble que Rebus ne l’emportera jamais contre le monde des nantis, des arrogants et des renvois d’ascenseur. Mais il partira la tête haute.Traduit de l’anglais par Daniel Lemoine