Une théorie désormais classique mais vivante, alimentée par des débats, des polémiques qui l'enrichissent ou la déforment. Une dénonciation d'un progrès médical, non seulement coûteux et dangereux en soi, mais encore démobilisateur : l'homme, en s'abandonnant à son pouvoir, renonce à lutter contre un environnement mortifère, développe un mythe d'immortalité possible qui amollit ses ressorts vitaux. Ivan Illich nous a déjà démontré que ces conduites passives, cette " contre productivité paradoxale " ne sont pas le seul fait de la médecine. L'école, les transports, la société industrielle tout entière induisent les mêmes processus d'" expropriation ". Un vrai débat sur la vie et la mort, la responsabilité et la démission, l'espoir humain et le désespoir robotique.