Le second tome de la trilogie, La Tendresse sur la peau, est l'histoire d'une solitude. Celle d'un jeune homosexuel plein de honte et de haine de soi, qui longtemps se crut seul de son espèce, seul avec sa " maladie", et qui, afin de s'en guérir et de rejoindre la voie de la normalité, celle qui lui permettrait d'écrire sur les sujets importants que sont le couple, l'enfantement ou l'adultère, suivit pendant des années une cure psychanalytique. (...) Emerge le portrait d'un personnage lourdaud, naïf et provincial, souvent comique, qui " monte " à New York, la grande ville avec ses bas-fonds, où, telle Alice au pays des merveilles, il marche de découvertes en déconvenues, enivré par tout ce qui contredit les valeurs familiales, épaté par le vice et la liberté dont il semble témoigner. " Christine Jordis, Le Monde |