Le Journal volubile d'Enrique Vila-Matas transgresse allègrement les frontières du genre. L'auteur y sème des pépites dans lesquelles il explore le continent littéraire qui lui est le plus cher (Kafka, Sebald, Tavares, entre autres), raconte des voyages inattendus (la Finlande, la Slovénie) et évoque ses joies (ses lectures, ses amitiés) et ses peines (la progression de l'ignorance et de la sottise en Occident, la maladie). Le livre danse entre la fiction et l'essai à un rythme qui gomme toute frontière entre nos limites et l'aspiration à l'infini. Il invente un nouveau genre qui pourrait s'appeler le journal métaphysique. "J'adore Dietario voluble. C'est un livre inclassable." (Pedro Almodôvar). "Un grand écrivain se débrouille toujours pour que ses plus puissants intérêts et ses plus intenses obsessions, ses grands amours et ses grandes détestations soient aussi les nôtres. Enrique Vila-Matas - avec une passion disciplinée et une jubilation non dissimulée, un peu à la Duchamp - y parvient dans son Journal volubile." (Rodrigo Fresàn)