A travers ce premier roman philosophique. Joëlle Verdol nous propose sous forme d'histoires à tiroirs l'initiation d'une fillette de 10 ans à sa vocation de fileuse de mots. Dans la tradition orale des contes Antillais, la narratrice est bercée d'histoires ,i qui font un tout petit peu peur u dont la symbolique pourrait parfois échapper à l'enfant qu'elle était mais non à l'adulte qu'elle est devenue. Le plus souvent, les histoires que nous racontait tante Zazou quand nous étions petites, mes trois saurs et moi, faisaient un tout petit peu peur. A la réflexion et à plus d'un titre, elles peuvent aussi bien intéresser nos enfants que les adultes que nous sommes devenus. Quand je croyais découvrir le inonde et par de multiples facéties expérimenter ma jeune vie, elles me rappelaient que toutes les grandes personnes ont été enfants même si elles l'ont. hélas. trop vite oublié. Il devenait important alors pour moi de grandir tout en conservant mon âme d'enfant. Je résolus de raconter mon enfance à mes enfants, de leur raconter des histoires de mon enfance, de leur transmettre celles que tante Zazou me racontait de son enfance et qui en me les racontant avait nourri la mienne. C'est ainsi qu'à la suite de tante Zazou. je rentrai clans le cercle si précieux des conteuses d'histoire. Par la Porte des Emotions, d'une main sûre, Jo nous ouvre au sens profond de la vision Antillaise du monde...