Intrigues familiales, morts suspectes, vengeance, un personnage injustement suspecté de meurtres sordides, un autre, véritable incarnation du Mal que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter, une femme ignominieusement trahie... La jeune Mary Elizabeth Braddon avoua avoir laissé libre cours à son imagination, et rarement un roman victorien aura en effet combiné autant d'éléments mélodramatiques, de rebondissements, dans la plus pure tradition du roman à suspense, l'ironie à la Chartes Dickens en plus. A cela s'ajoute la présence d'un type de personnage quasi inconnu dans le roman victorien : celui du détective, dont le rôle sera fondamental pour dénouer les fils d'une histoire particulièrement machiavélique.