Forêt profonde est une montée, une élévation ; mieux, une assomption. Mais auparavant, comme il a fallu descendre ! Interminable descente d'une rue Saint-Jacques prise dans les glaces d'un XXIe siècle avancé, entre le Collège de France désormais occupé par la Police spéciale et une Seine qu'on traverse à pied, en se tenant à une corde... Descente, surtout, dans une relation folle, meurtrière, avec le ministre de l'Intérieur, ce cinglé de Sad Tod (" Triste mort " : c'est tout dire). Toutefois, après cela et d'autres grandes épreuves de l'esprit, ça remonte vers Montmartre et Haruki le jeune amant japonais, puis, après un passage par Lourdes, ça s'élève vers les hauteurs pyrénéennes, et certaines visions, et une béatitude qui s'appelle peut-être foi... Forêt profonde ou les montagnes russes de l'âme. Un très grand Alina Reyes. |