Regardez-la maintenant ma belle épouse, jeune femme d'ordinaire civilisée, habillée, coiffée, chaussée, protégée par une culture, une éducation, une histoire, l'Europe, l'Occident, ainsi de suite, le piano... la voilà nue et horizontale sous une blouse blanche flottante, et ce qui se passe à l'intérieur de son corps est projeté sur des écrans en dessins erratiques et en images clignotantes ; tous ses rythmes les plus intimes, sang, cœur, entrailles, se muent en signaux électroniques qui disent : danger. Parce que, parce que, un autre être cherche à devenir. N. H. |