Un soir de juin 1940, lorsqu'il se retrouve face à un peloton d'exécution improvisé, un garcon de six ans découvre la guerre. Il sait que, désormais, plus rien ne sera comme avant.
Ce livre dit la misère, la faim, la fuite, les exactions vues par les yeux d'un enfant, puis l'interminable voyage dans le train qui l'emmène vers un camp.
Ce récit est écrit comme il a été vécu: avec les tripes, par un gamin de la guerre qu'on a amputé de sa jeunesse, pas de son sens de l'humour. Paru au Québec en 1969 sous le titre "J'aime encore mieux le jus de betteraves", il y est devenu un classique étudié dans les écoles.