Je n'ai jamais connu de vous qu'un univers sonore, où dominait Mozart et votre violoncelle. Vous jouiez. Les voix chantaient. J'écrivais. Votre musique est dans ce manuscrit. A vous entendre, j'ai eu peur de vous aimer. Je vous ai fui.
J'ai écrit ce qui aurait pu être notre histoire. Ne me demandez pas pourquoi. Je ne vous demande pas pourquoi vous avez joué pour moi du violoncelle, chaque soir, pendand des mois.
Quand vous aurez terminé votre lecture, je serai nue devant vous, et pourtant moins vulnérable qu'au soir du 15 Octobre. Je n'aurai plus rien à dissimuler, pas même de l'amour.