Melnitz renoue avec la tradition du grand roman familial du XIXe siècle tissé de bonheurs et de drames, de succès et d'échecs, d'amours et de convulsions, au gré de la grande Histoire qui vient sans cesse bousculer la petite.
La saga des Meijer, une famille juive suisse, court sur cinq générations, de la guerre franco-prussienne à la Deuxième Guerre mondiale.
1871 : le patriarche Salomon, marchand de bestiaux, vit à Endingen, l'une des seules bourgades helvétiques où les juifs sont autorisés à résider.
A partir de ce berceau des origines, la famille commence son ascension sociale, sans jamais parvenir à s'affranchir du destin des exclus : ce sera Baden puis Zurich, puis l'entrée dans la modernité fracassée par la guerre de 14-18.
La famille éclate : le syndicalisme militant aux Etats-Unis pour l'un, l'étude talmudique au fin fond d'une Galicie menacée par les Cosaques pour un autre, l'armée sous uniforme français pour un troisième.
La roue de l'Histoire tourne... 1945 : l'oncle Melnitz, revenu d'entre les morts, raconte.
Lui qui sait tout - Melnitz, ou la mémoire - est le grand récitant de cette admirable fresque, hommage au monde englouti de la culture et de l'humour yiddish, tour de force romanesque salué comme un chef-d'œuvre par une critique unanime, et devenue un best-seller immédiat dans tous les pays où elle a été publiée. |