Dans la période de grande licence qui suivit les hostilités, le jazz fut un signe de ralliement, un étendard orgiaque aux couleurs du moment. Il agissait magiquement et son mode d'influence peut être comparé à une possession. C'était le meilleur élément pour donner leur vrai sens à ces fêtes, un sens religieux, avec communion par la danse, l'érotisme latent ou manifesté, et la boisson, moyen le plus efficace de niveler le fossé qui sépare les individus les uns des autres dans toute espèce de réunion.
" La prose de Leiris est une des plus belles qui soient aujourd'hui et il aura laissé quelques-unes des pages d'anthologie les plus solides que l'on puisse trouver chez les contemporains " (Roger Borderie)