Les deux volumes des aventures de Sir Nigel Loring formaient, dans l'esprit de Conan Doyle, deux romans jumeaux mais bien distincts (La Compagnie Blanche et Sir Nigel), qui se pouvaient lire dans l'ordre qu'on voulait. Le premier (1890) avait certes été publié quinze ans avant le second ; mais dans la mesure où Sir Nigel revient sur la jeunesse du héros de toute l'affaire, en pleine guerre de Cent ans, on peut parfaitement commencer par lui...
Il y a du Don Quichotte dans ce roman batailleur, truculent, où les puissants de ce monde n'ont pas le meilleur rôle. Du Shakespeare aussi. Et l'on ne s'étonne pas que la critique anglaise ait placé d'emblée cette double merveille à la même altitude qu'Ivanhoé.
" Son chef-d'œuvre ! " PIERRE-ROBERT LECLERCQ / LE MONDE
" La vie fait irruption - avec ces éclats de chopes qui s'entrechoquent, ces filles peu farouches, et la mort, toujours présente dans un genre vivifié avec virtuosité... Ça festoie, ça râle de douleur, ça se gratte furieusement l'entrejambe : ça vit et vibre. " CHRISTIAN LARREDE /LES INROCKUPTIBLES