Marianne débarque de nulle part dans l'appartement du narrateur, et dans sa vie en général. Elle s'installe, s'impose. Lui dicte sa conduite. Tu n'as pas d'avis à avoir, dit-elle. Tu n'as aucune intuition, dit-elle aussi. Mais bon. Ils vivent ensemble, sont amants - même s'ils ne savent ni ne peuvent se dire qu'ils s'aiment. Quand le narrateur est licencié de son travail qui consiste grosso modo à liquider les affaires courantes, Marianne choisit pour eux deux qu'ils vont partir en voyage. En train. Et pas question de se fixer un but. Marianne, la fière. Marianne, qui décide seule. Le narrateur se laisse emporter. Se laissera-t-il embobiner ?
Autant en emporte la femme est le récit de la difficulté d'être deux. Mais c'est d'abord le portrait de deux jeunes gens embarqués dans une redoutable histoire d'amour, aux situations cocasses, aux personnages loufoques et à l'humour grinçant.