La société d'aujourd'hui impose une image du bonheur à laquelle nous devrions tous nous conformer. Ceux qui n'y parviennent pas s'enferment dans une réelle souffrance de vivre. Elle est d'autant plus vive qu'ils se sentent coupables d'aller mal, devenant impitoyables envers eux-mêmes. Mais pourquoi le spleen, la tristesse, le blues ou le chagrin, pourtant tout à fait naturels, devraient-ils rester dans l'ombre ou être effacés par quelque antidépresseur? Un jour, c'est le " Déclic de soi " : on décide de s'accorder le droit à la déprime. Cela ne conduit pas forcément à la dépression, mais plutôt à la découverte de la joie d'être nous-mêmes avec nos failles et nos blessures, en vue de jours meilleurs. Pourquoi la société veut-elle nous empêcher de déprimer ? Une rupture amoureuse, un licenciement, un deuil nécessitent-ils un traitement ? Comment distinguer la déprime de la dépression ? Peut-on accepter voire revendiquer ce mal-être sans culpabilité ni honte ? Comment passer de la plainte au sentiment d'exister ? Que découvre-t-on sur soi dans cette épreuve ? À la suite d'un épisode de déprime, en quoi le fait d'oser enfin être nous-mêmes nous ouvre-t-il aux autres ?
Titre
Eloge de la déprime : Non à la dictature du bonheur !