Le tumulte de la ville s'est un peu apaisé. J'entends encore de la musique raï échappée d'une maison toute proche, et les cris joyeux d'une fête, plus loin. Les paquebots du port sont en veilleuse. Je pense à moi, à ma vie, à cette ville qui, à une autre époque, ou dans un monde différent, aurait dû être ma ville natale. Je regarde Alger qui commence à s'éteindre lentement avant de s'enfoncer dans le sommeil." (extrait)