Je n'ai pas choisi la mer et elle ne m'a pas choisi. J'ai la mer comme certains amis ont la foi : par foudre innocente, étrangère à la raison et au calcul.
Hervé Hamon a entrepris, dans ce livre à la première personne, de décrire et partager son besoin - de rivage, de marées, d'îles, de navigation, de ports. Il nous convie à voyager d'Ouessant aux brumes de Terre-Neuve, des icebergs du Groenland aux montagnes marines de la Crète. Il nous convie à emprunter la mer pour toucher terre. Il dit sa Bretagne, où il est solidement ancré, mais il n'est pas chauvin : la mer, et la mer seule, fait le tour du monde.
" Etre marin, écrit-il, c'est s'exercer à partir. " Il s'adresse à tous ceux, navigateurs ou paysans, citadins ou gens de la houle, qui vivent une passion, en goûtent le plaisir, et se savent mortels. A tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, aiment le large. |