Suite directe de la jonque céleste, Yoko et ses amis retournent dans la Chine du onzième siècle pour satisfaire un caprice de Sin-Yi mais l’aventure prend une autre tournure quand le petit groupe doit affronter un étrange dragon. Les décors sont encore une fois superbes mais l’histoire est assez étrange et part un peu dans tous les sens. En outre, ne pas en apprendre plus sur la mystérieuse créature à la fin de l’album m’a un peu dérouté. D’où vient-elle ? Pourquoi est-elle liée à la pagode ? On restera avec nos questions. Heureusement, le talent de Roger Leloup qui dessine aussi bien les vaisseaux extraterrestres que les pagodes chinoises fait oublié ces petits défauts et on apprécie une fois de plus cette aventure.

Au cours d’un voyage en Chine, Yoko découvre un tombeau étrange où git une petite fille qui était l’épouse d’un empereur du 11e siècle. Après quelques recherches, le destin tragique de l’enfant l’émeut et elle décide de demander l’aide de Monya pour partir dans le passé. Cela nous permet de vivre une belle aventure dans la chine impériale et de découvrir des décors superbes. L’histoire est tintée comme d’habitude de fantastique et d’action et même si je trouve que Yoko arrive un peu trop facilement à ses fins, la jonque céleste reste un bon album.

Yoko est à peine arrivée à Hong Kong qu’un monstre marin l’attaque ! Elle décide alors de découvrir l’origine de cette créature. L’aventure qui oscille entre enquête et action, reste fidèle à l’esprit de la série mais l’intérêt particulier de cet album réside dans l’apparition de Rosée du matin qui deviendra la fille adoptive de Yoko. Une belle rencontre qui réveillera l’instinct maternel de notre héroïne et la comblera de bonheur.

J’aime beaucoup les albums de Yoko mais Roger Leloup a parfois beaucoup d’idées et pas assez de pages pour les dessiner ce qui rend ses aventures brillantes et rythmées mais quelques fois un peu trop denses. Les lecteurs comme moi s’y perdent et finissent par se désintéresser du scénario. C’est le cas avec ses archanges de Vinéa dont je n’ai pas vraiment saisi le but. Heureusement, l’imagination et le talent de l’auteur pour créer des mondes originaux suffisent à nous faire oublier ses petits défauts et il m’en faudrait plus pour me détourner de la jolie petite japonaise.

Les aventures Vinéennes de Yoko sont mes préférées. Il faut dire que le côté SF me plaît particulièrement mais cette fois, je ne suis pas enthousiaste. L’histoire de cette colonie Vinéenne perdue sur un astéroïde désert est à mon avis un peu trop alambiquée et la rivalité entre les différents clans rivaux m’a un peu ennuyé. Reste les superbes dessins de Roger Leloup et les grands espaces intersidéraux mais ce n’est clairement pas mon album préféré.

Yoko rejoint ses amis Vinéens qui sont confrontés cette fois à une invasion d’insectes géants doués d’intelligence. Outre le plaisir de retrouver Khâny, poky et Synda, j’ai trouvé cette histoire très réussie. Yoko parvient à sauver Vinéa en étant comme à son habitude courageuse et humaniste et Roger Leloup nous enchante avec ses dessins d’engins divers et variés. Les titans sont des ennemis coriaces et originaux et l’aventure est prenante. Un classique indémodable.

Avec l’aide de Monya et de sa merveilleuse machine, Yoko visite Bruges en 1545. Son but, éviter qu’un étrange astrologue ne répande la peste dans la Belgique de notre époque. Une histoire dense et à mon avis inutilement compliquée qui permet à notre petite japonaise de prouver une fois de plus son courage et sa détermination. La ville est magnifiquement dessinée et l’aventure toujours conduite à cent à l’heure. Ce n’est pas mon album préféré mais les ingrédients qui font le succès de la série sont tous réunis.

Après un voyage d’études dans le passé, Monya a quelques problèmes avec des évènements qu’elle a déclenchés malencontreusement. Elle demande donc son aide à Yoko et ses amis pour rétablir l’ordre dans le cours du temps. Nous voilà donc parti pour un voyage dans l’Indonésie de 1350. Petite remarque, la jeune électronicienne est accompagnée d’une petite fille que je ne connais pas encore. Mince ! C’est l’inconvénient de ne pas lire les tomes dans l’ordre mais passons, je comblerai mes lacunes plus tard. Comme toujours, Leloup nous fait vivre une aventure trépidante où Yoko prendra tous les risques pour sauver ses amis mais aussi une jeune danseuse balinaise. J’adore !

Cela faisait longtemps que je voulais découvrir la charmante Yoko Tsuno. C’est chose faite ! J’ai bien aimé ce premier album avec son intrigue gentillette mais pas trop débile et dans lequel les évènements s’enchaînent à un rythme soutenu. Du coup, c’est assez réussi. J’ai bien aimé aussi retrouver l’ambiance des Bd de ma jeunesse avec ses personnages stéréotypés mais sympathiques et un petit côté fantastique qui est loin de me déplaire. Comme souvent, le visuel des personnages évoluera dans les prochaines aventures mais c’est déjà très bien. Les différents véhicules sont très bien dessinés et l’ensemble est très dynamique. Bref, Un album au parfum rétro et une héroïne que j’ai pris plaisir à découvrir. Je ne suis pas déçu et je pense même que la suite sera meilleure.

Recueil de 3 aventures de Yoko Tsuno, sur le thème du voyage dans le temps, regroupant :
- 11 : La spirale du temps;
- 17 : Le matin du monde;
- 20 : L'astrologue de Bruges.

Je ne connaissais pas, et j'ai apprécié la qualité du dessin et l'originalité des histoires, quoique parfois un peu confuses. Les personnages sont attachants, les décors variés, et je compte bien en lire d'autres volumes.
C'est pas mal de sortir l'intégrale par volume de 3, parce que ça coûte moins cher. Néanmoins ils seront tous dans le désordre...