Toujours le même plaisir de retrouver le duo constitué d'Oskar Rheinhardt, le gros inspecteur viennois, et son ami Max Liebermann, le jeune psychiatre disciple de Freud.
C'est la mort naturelle d'un jeune cadet de 15 ans qui les mène au cœur de l'école militaire de Saint-Florian, institution fermée, rigoureuse où les brimades entre élèves sont courantes.
Tandis que l'inspecteur verra ses investigations entravées par la présence d'espions nationalistes hongrois dans la capitale autrichienne, le médecin devra se débattre avec ses sentiments pour Amélia Lydgate, une de ses anciennes patientes anglaise.
Le tout est enrobé de pâtisseries, de cigares, de bals et de concerts, accompagnés d'anecdotes historiques telles que celle-ci de rapportant à l'achèvement du bâtiment de l'Opéra de Vienne :
"L'empereur ayant confié à sa suite « un peu bas, peut-être ? » L'architecte s'était docilement pendu...Depuis, l'empereur François-Joseph louait tous les bâtiments construits à sa demande « C'est très beau, je suis très content... » ".

Fan des "Experts", j'ai aimé ce livre dont l'intrigue se passe au début des années 1900 à Vienne. Les meurtres commis sont résolus grâce à la psychanalyse, et par une scientifique qui se sert de l'ancêtre du microscope. On y rencontre Freud en personne... Roman policier agréable à lire, sans prise de tête. Il en faut.