Roman américain, publié chez nous par la maison d’édition française spécialisée dans la littérature des États-Unis, Le diable en personne a tout d’un classique de la littérature noire américaine, et peut-être encore plus du film noir américain, teinté de western. On y trouve les élites et les flics corrompus, les cartels mexicains, le vieux solitaire excentrique de la ruralité profonde, des fusillades maousses, l’alcool de contrebande…
Comment une très jeune prostituée se retrouve sous la protection d’un vieux misanthrope un peu cinglé, pourquoi est-il si important pour ceux à qui elle a échappé de la faire taire définitivement, qu’est-il arrivé à la femme de Léonard Moye qui la remplace par un mannequin (de paille, pas de mode) ? Les réponses à toutes ces questions sont données dans le livre. Mais sans trop de détail, ici ce n’est pas l’intrigue qui compte, ce n’est pas le pourquoi de l’action, c’est l’action en elle-même, les personnages et leurs rapports.
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