Shanghai 1927. Des révolutionnaires communistes chinois lance une insurrection qui sera réprimée par les troupes de Tchang Kaï-chek. Le livre s'intéresse à plusieurs personnages liés à cet évènement : les responsables, les auteurs d'attentats, le Kuomintang, les occidentaux...
C'est aussi et surtout l'étude de la condition humaine, ce qui pousse un homme à sacrifier son unique vie, comment affronter la mort : le père face à celle de son fils, l'épouse de celui-ci, ou alors le kamikaze.
J'en retiens aussi quelques images fortes comme le meurtrier qui se plante le couteau dans le bras pour éprouver la résistance de la chair, le condamné qui offre son unique capsule de cyanure à ses compagnons sachant qu'il va être jeter vivant dans la chaudière d'une locomotive...

J'avais un très fort a priori contre ce livre, après la lecture de La voix royale, que je n'avais vraiment pas aimé du tout.
Du coup j'ai été agréablement surprise, même si on ne peut pas dire que j'ai vraiment apprécié ce livre dans l'absolu.
Le livre parle de l'insurrection communiste qui a eu lieu à Shanghai en 1927. On suit un petit groupe de révolutionnaires qui sont parmi les organisateurs principaux de l'insurrection, depuis les derniers préparatifs jusqu'à quelques jours après. Par le style, certains passages de ce livre, surtout au début, m'ont beaucoup fait penser à la trilogie Les chemins de la liberté de Sartre, et c'est cela qui m'a plu. À part ça, j'ai trouvé ce livre assez confus et embrouillé, et j'ai eu du mal à comprendre ce qui se passait à pas mal de moments. Peut-être est-ce dû à un manque de connaissances de l'histoire de la révolution chinoise.

Voir comment, pourquoi les hommes font face à la dure loi de la vie, du communautarisme, de l'âppat du gain. Puissance des sentiments et des désirs de la vie comme dans la recherche de la mort. Finalité fatale mais recherchée par tous, de différentes façons...