Logo Agora

 AccueilAccueil   Votre bibliothèqueVotre bibliothèque   Ajouter un livreAjouter un livre   FAQFAQ   RechercherRechercher   ForumsForums 
 MembresMembres   GroupesGroupes   ProfilProfil   Messages privésMessages privés   ConnexionConnexion 
Les notes de lectures recherchées

5 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (4 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre : amour, famille, jeunesse, liens familiaux, mort, souvenir

[La douceur des hommes | Greggio Simonetta]
Auteur    Message
onaris




Inscrit le: 28 Fév 2009
Messages: 1451
Localisation: Occitanie

Posté: Lun 27 Avr 2015 6:52
MessageSujet du message: [La douceur des hommes | Greggio Simonetta]
Commentaires : 0 >>

Alors qu'elle sait qu'elle vit ses derniers jours, Fosca décide de repartir dans le Sud, à bord d'une Rolls-Royce, emmenant avec elle sa petite-fille Constance. C'est l'occasion pour revivre ses plus beaux souvenirs, ses rencontres amoureuses, ses amitiés...
Un court roman plein de sagesse et de sérénité.
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
[La Douceur des hommes | Simonetta Greggio]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1992
Localisation: Nîmes

Posté: Ven 03 Oct 2008 9:30
MessageSujet du message: [La Douceur des hommes | Simonetta Greggio]
Commentaires : 0 >>

1er roman d’une Italienne de 47 ans qui écrit en français (pour ne pas que son père colérique lise ses écrits), La douceur des hommes a été sévèrement dégraissé puisqu’à l’origine il faisait 500 pages et qu’à l’arrivée, il se loge dans 150 pages aérées. On peut prendre légitimement peur dès l’abord du livre car le titre n’augure a priori rien de bien excitant. La 4e de couverture n’est guère plus enthousiasmante. On sent qu’on va flirter avec le poncif, les bons sentiments, le symbole éculé, les sorties théâtrales, le raffinement des gens tellement chics (la mort à Venise, les palaces décrépits, les Rolls-Royce à bout de course…). Heureusement, la minceur de l’opuscule rassure. Puis, dès le livre ouvert, les citations en exergue exercent une première aimantation, légère mais réelle. Le soliloque de l’empereur Hadrien fait mouche : « […] Tâchons d’entrer dans la mort les yeux ouverts ». Il est aussitôt tempéré par une phrase du chanteur Lucio Battisti : « […] tant de bras t’ont étreint tu le sais pour devenir ce que tu es ». Entre la gravité et la légèreté, on sait qu’on va danser de concert avec Fosca sur le fil de sa vie, juste après le grand saut, par la voix et l’écriture de sa confidente des derniers instants, Constance. Les pages défilent. On n’y prend garde. On reste désarmé face à une vie vécue au plus près de l’amour et de la vie, avec la raison chevillée au corps. L’attraction du livre va grandissante à mesure que la lecture l’effeuille. Certaines phrases ciselées et calibrées possèdent le grain de la beauté : « A trois heures du matin, l’heure à laquelle les sentinelles s’endorment, les malades se réveillent, les amants se tournent le dos, Fosca me regarda… » ; « Celles qui s’appartiennent peuvent se donner » ; « […] la jeunesse tenait lieu d’hygiène, la beauté de morale ». On pourrait ainsi en égrener des chapelets pour tenter de conjurer le mauvais sort fait à la vie qui s’enfuit, inexorablement, infiniment, aveuglément. Par la grâce d’une écriture déliée, sans emphase et sans pathos, les fils de la vie de Fosca et de Constance se détricotent avec un certain bonheur, une vraie douceur, un grand respect. Prise dans le filet des mots, l’ombre s’ajoure alors un court instant et devient lumière.
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
[La douceur des hommes | Simonetta Greggio]
Auteur    Message
mamoune



Sexe: Sexe: Féminin
Inscrit le: 24 Sep 2005
Messages: 2131
Localisation: Ste Foy les Lyon (69)

Posté: Mar 05 Fév 2008 11:03
MessageSujet du message: [La douceur des hommes | Simonetta Greggio]
Commentaires : 0 >>

A bord d'une Rolls-Royce Silver, deux femmes rejoignent le Sud. Menton, puis l'Italie. Fosca 87 ans raconte à Constance, ses amours. Les hommes, elle les a adorés, détestés, quittés ou épousés.
C'est un roman qui parle d'amour et de vie, de douceur et de désir. Mais également de manque, de loupé, de regret et de silence.
Rien de bien nouveau ou surprenant dans ce roman mais j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire, une écriture simple et claire et douce aussi. Ces deux femmes sont attachantes et émouvantes chacune à leur façon.
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
 
Powered by phpBB v2 © 2001, 2005 phpBB Group ¦ Theme : Creamy White ¦ Traduction : phpBB-fr.com (modifiée) ¦ Logo : Estelle Favre